La Suisse, l’autre pays du trojan

Le Parti Pirate Suisse (un parti citoyen militant pour la démocratisation et le contrôle d'Internet) vient de porter plainte dvant la justice fédérale. La raison ? Un cheval de Troie a été installé secrètement par la police suisse sur les ordinateurs de certains de ses concitoyens. L'opération était destinée à traquer les pédophiles.

Le Parti Pirate Suisse (un parti citoyen militant pour la démocratisation et le contrôle d’Internet) vient de porter plainte dvant la justice fédérale. La raison ? Un cheval de Troie a été installé secrètement par la police suisse sur les ordinateurs de certains de ses concitoyens. L’opération était destinée à traquer les pédophiles.

Pour l’opinion suisse, la fin ne justifie pas les moyens. Les arguments avancés ?

  • Le PPS insiste sur la fragilité de la preuve : « on court le risque que les preuves recueillies sur l’ordinateur soient modifiées. Avec l’informatique, on est dans le virtuel. Il y est donc possible de torpiller un ordinateur ou de piéger une personne. (…) Notre Constitution est sans équivoque, le droit est la base et la limite de l’activité de l’État. »
  • La Tribune de Genève rappelle le flou juridique autour des limites d’utilisation des chevaux de Troie “légaux”
  • High-Tech Bridge, une société de hacking éthique, va même plus loin : « Comment être sûr que ce logiciel ne sera utilisé que dans le cadre du mandat délivré par le juge ? »

Une affaire qui rappelle la récente polémique allemande. Le Parti Pirate se prépare à l’abordage.

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